[WWII] Les Africains dans la Résistance.
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Cdo Cobra
Histoireconstitution44
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[WWII] Les Africains dans la Résistance.
Les africains dans la Resistance Française durant la seconde guerre mondiale :
Environ 5 000 tirailleurs africains et malgaches, déserteurs ou évadés des camps de prisonniers, gagnent les rangs des FFI
(Forces françaises de l’intérieur).
On en trouve au combat dans les maquis de 38 départements métropolitains.
De même, on dénombre 52 tirailleurs sénégalais dans les maquis du Vercors, qui sont de tous les combats et participent à la libération de Romans-sur-Isère le 22 août 1944, puis du quartier de la Part-Dieu, à Lyon, le 3 septembre 1944.
On comptera 14 Africains parmi les 1030 compagnons de l'Ordre de la Libération, la plus prestigieuse des décorations de la France libre.
De même, des militants nord-africains de la cause indépendantiste se battent pour la liberté universelle aux côtés des Français durant l’Occupation.
Sahli-Mohand Chérif, par exemple, militant du Parti du peuple algérien de Messali Hadj en 1937, édite en métropole durant la guerre El Hayat, une feuille clandestine de résistance à l’occupant de la France, avant de reprendre son combat pour l’indépendance algérienne après 1945.
Il faut citer également le martyr du militant communiste algérien Mohamed Lakhdar, ouvrier métallurgiste, engagé dans les FTP en
1942, arrêté en 1943 par la police française et exécuté, mort pour que vive la France et la liberté de l’homme.
"Zézé" un senegalais ayant servit dans le bataillon Néracais :
Source :
http://maquisardsdefrance.jeun.fr/documents-papiers-tracts-f20/bataillon-de-marche-neracais-t2680.htm
Il n'est pas facile de trouver des informations sur les Africains dans la Resistance .
Voici un lien :
http://www.africultures.com/index.asp?no=3909&menu=revue_affiche_article .
Le tirailleur Addi Bâ :
Né en 1923 à Conakry (Guinée), Addi Ba arrive jeune en France, à Langeais (Indre-et-Loire).
Il s'engage dès le début de la guerre dans le 12e Régiment de tirailleurs sénégalais, avant d'être capturé, en juin 1940, avec presque toute sa compagnie.
Il est conduit à Neufchâteau, dans les Vosges, d'où il s'évade avec quelques camarades africains. Dès octobre 1940, il entre en contact avec le réseau “Ceux de la Résistance”.
En mars 1943, il participe à l'établissement du premier maquis des Vosges, baptisé “Camp de la Délivrance”, qui abrite quatre-vingts réfractaires français au STO (Service du travail obligatoire), dix-huit Russes et deux Allemands, tous déserteurs de la Wehrmacht.
Le maquis est attaqué en juillet : traqué par la police allemande, aisément reconnaissable, Addi Ba est arrêté le 15 juillet et conduit à Épinal.
Là, il est atrocement torturé mais ne parle pas alors qu'il n'ignore rien des réseaux de la Résistance dans les Vosges. Il est fusillé le 18 décembre 1943 sur le plateau de la Vierge, à Épinal.
Une rue de Langeais porte son nom depuis 1991.
Environs 52 tirailleurs sénégalais servent dans les maquis du Vercors, qui sont de tous les combats et participent à la libération de Romans-sur-Isère le 22 août 1944, puis du quartier de la Part-Dieu, à Lyon, le 3 septembre 1944.
Et voici l'histoire de Georges Dukson , les membres de forty four reconnaitrons l'article .
Georges Dukson le :" lion du 17ème"
Georges Dukson était un africain âgé de 22 ans en 1944 .
Son père, ancien combattant de la Grande Guerre, est instituteur au Gabon. Georges s'est engagé dans l'Armée française en 1939; nommé sergent, il rejoint la France et participe à la campagne de 1940 .
Il est fait prisonnier et est envoyé en Allemagne .
Il parvient à s’évader en 1943 avec un camarade et rejoint Paris .
Son camarade lui propose un poste de chauffeur-livreur dans son établissement .
Cependant pour plaire à une jeune fille il commet quelques délits et est renvoyé .
L’homme s’installe dans un hôtel du quartier des Batignolles et vie de quelques trafics .
Le 19 août 1944, les F.F.I du 17ème arrondissement s'emparent de la mairie. L'insurrection parisienne a débuté.
Georges Dukson propose immédiatement ses services et ses connaissances d'ancien sergent de l'Armée française.
Blessé au bras par une balle de fusil, il ne peut plus utiliser son revolver ... Il continuera le combat à la grenade .
Sa chemise blanche largement échancrée sur la poitrine, le pantalon retroussé et les pieds nus lui vaudront le surnom de "Lion du 17ème".
C'est vrai qu'il se bat comme un vrai lion dans les rues de Paris.
Georges Duskon aura à son tableau de chasse :
- plusieurs camions récupérés
- de nombreux allemands tués .
Il est nommé adjudant puis sous lieutenant des FFI .
Georges fait un pari avec quelques camarades .
Etre du défilé de la victoire et être photographié .
Il y parviendra .
Le voici filmé dans sa tenue de Lion du 17ème au départ du cortège du général de Gaulle qui démarre, place de l'Etoile, sa descente triomphale des Champs Elysées le 26 août.
Il semble même faire le service d'ordre ...
Il est à quelques mètres du général de Gaulle, des généraux Koenig et Leclerc, d'Alexandre Parodi ou de Georges Bidault... Georges Dukson a réussi son pari fou
Il devient à tel point célèbre qu'on lui demande des autographes....
Profitant du désordre du à la Libération qui règne dans les rues de la Capitale, le Lion du 17ème, qui a gardé son groupe de combattants, s'empare d'un ancien garage allemand, rue de Constantinople, et se met à en revendre tout le stock au marché noir.
Dans un Paris qui manque de tout les affaires sont bonnes.
Le stock épuisé, l'équipe de Georges se lance dans des perquisitions illégales, vols et autres abus de confiance.
Plus tard tient Georges tient "table ouverte" dans un bar de la rue de Chéroy.
Mais les autorités F.F.I sont alertées et décident de mettre un terme aux activités de la "bande".
Georges est arrêté et conduit au Mont Valérien pour y être incarcéré.
Profitant d'un ralentissement sur la route, il tente de s'enfuir mais est stoppé net par une rafale de mitraillette qui lui brise la jambe.
Georges Dukson décèdera pendant l'opération chirurgicale qu'il subit à l'hôpital Marmottan.
Source : http://www.liberation-de-paris.gilles-primout.fr/edukson.htm
Reconstitution : Resistant Africain
Tirailleur Senegalais , Resistant du vercors 1944 :
En rapport avec r les Africains engagés dans la Resistance Française durant la seconde guerre mondiale , voici quelques photos de Reconstitution provenant de la superbe manifestation :" Resistances " à laquelle j'ai participé du 17 au 21 juillet 2009 .
En immersion totale dans le Maquis !
Pour l'occasion , j'ai rendu hommage aux tirailleurs senegalais :" montés" au Vercors .
Ces tirailleurs effectuaient divers travaux pour les Allemands à Lyon jusqu'à ce que 3 camions de maquisards du Vercors ne vienne les libérer .
Ils sont de tous les combats et participent à la libération de Romans-sur-Isère le 22 août 1944, puis du quartier de la Part-Dieu, à Lyon, le 3 septembre 1944.
L'uniforme était le même que celui de 1940 .
J'étais rattaché à la section :" Jacquelin" tout au long de la manifestation.
Une manifestation très émouvante , surtout au moment ou nous avons rencontré Joseph la Picirella en personne à Vassieux en Vercors fondateur du Musée de la Résistance VASSIEUX en VERCORS , Résistant de renom et auteur de nombreux ouvrages sur la Resistance .
La tenue est la même que celle de 1940 excepté le fusil lee enfield britannique parachuté au maquis , la bandoulière et le brassard de la Resistance .
Aux côtés de Joseph la Picirella grand Resistant du Vercors .
Le mannequin portant la chechia représente l'homme quand il était au Maquis .
Inutile de préciser que ce fut un moment fort émouvant .
Son site internet: lapicirella.chez-alice.fr/
Au final une manifestation de qualité avec des participants de qualité et une très bonne ambiance .
Vous pouvez voir d'autres photos ici :
http://lauwill.free.fr/didj/res/photosres/?detectflash=false&
sur le site et le forum de l'association dissidence 44 :
http://dissidence44d2m.forum-actif.net/
www.dissidence44.com/
Le parcours d'un tirailleur : Librement inspiré du parcours de George Duckson le :" Lion" du 17ème :
Tout commence après la débacle de 1940 , George est prisonnier dans un stalag...
Puis un jour , il se lance dans une escapade et parvient à s'évader , la prudence est de mise les troupes allemandes ne sont pas très loins...
Par prudence il se débarrasse de sa chéchia qui pourrait le trahir..
Les mois passent...notre ancien tirailleur a rejoint Paris et effectue divers travaux avant de prendre part aux combats de la libération .
Le voici posant fièrement avec son brassard FFI :
Les combats entre partisans et troupes allemandes font rage en cette mi août 1944...
Notre Tirailleur prend activement part aux combats , dans le 17ème arrondissement ce qui lui vaudra bientôt d'être nommé le :" Lion du 17ème" , a son actif plusieurs allemands tués et armes récupérées . Il s'est d'ailleurs muni d'une cartouchière allemande .
Mais les troupes américaines de la 4ème division et françaises de la deuxième division blindée du Général Leclerc ne sont plus très loin de la capitale...
Ce soldat du régiment de marche du Tchad de la 2ème division blindée du général Leclerc fouillant un appartement essuie des tirs de tireurs isolés .
Paris brisé..Paris martyrisé..mais Paris libéré !
Notre tiraillleur pose fièrement pour un photographe américain :
L'heure est à la fête et il ne manque pas une occasion de fêter la libération , il n'a pas résisté à l'envie d'être immortaliser dans une posture guerrière avec une mitraillete américaine thompson 1928 et un casque américain M1 emprunté à officier de la deuxième division blindée française .
Le vrai george duckson :
Environ 5 000 tirailleurs africains et malgaches, déserteurs ou évadés des camps de prisonniers, gagnent les rangs des FFI
(Forces françaises de l’intérieur).
On en trouve au combat dans les maquis de 38 départements métropolitains.
De même, on dénombre 52 tirailleurs sénégalais dans les maquis du Vercors, qui sont de tous les combats et participent à la libération de Romans-sur-Isère le 22 août 1944, puis du quartier de la Part-Dieu, à Lyon, le 3 septembre 1944.
On comptera 14 Africains parmi les 1030 compagnons de l'Ordre de la Libération, la plus prestigieuse des décorations de la France libre.
De même, des militants nord-africains de la cause indépendantiste se battent pour la liberté universelle aux côtés des Français durant l’Occupation.
Sahli-Mohand Chérif, par exemple, militant du Parti du peuple algérien de Messali Hadj en 1937, édite en métropole durant la guerre El Hayat, une feuille clandestine de résistance à l’occupant de la France, avant de reprendre son combat pour l’indépendance algérienne après 1945.
Il faut citer également le martyr du militant communiste algérien Mohamed Lakhdar, ouvrier métallurgiste, engagé dans les FTP en
1942, arrêté en 1943 par la police française et exécuté, mort pour que vive la France et la liberté de l’homme.
"Zézé" un senegalais ayant servit dans le bataillon Néracais :
Source :
http://maquisardsdefrance.jeun.fr/documents-papiers-tracts-f20/bataillon-de-marche-neracais-t2680.htm
Il n'est pas facile de trouver des informations sur les Africains dans la Resistance .
Voici un lien :
http://www.africultures.com/index.asp?no=3909&menu=revue_affiche_article .
Le tirailleur Addi Bâ :
Né en 1923 à Conakry (Guinée), Addi Ba arrive jeune en France, à Langeais (Indre-et-Loire).
Il s'engage dès le début de la guerre dans le 12e Régiment de tirailleurs sénégalais, avant d'être capturé, en juin 1940, avec presque toute sa compagnie.
Il est conduit à Neufchâteau, dans les Vosges, d'où il s'évade avec quelques camarades africains. Dès octobre 1940, il entre en contact avec le réseau “Ceux de la Résistance”.
En mars 1943, il participe à l'établissement du premier maquis des Vosges, baptisé “Camp de la Délivrance”, qui abrite quatre-vingts réfractaires français au STO (Service du travail obligatoire), dix-huit Russes et deux Allemands, tous déserteurs de la Wehrmacht.
Le maquis est attaqué en juillet : traqué par la police allemande, aisément reconnaissable, Addi Ba est arrêté le 15 juillet et conduit à Épinal.
Là, il est atrocement torturé mais ne parle pas alors qu'il n'ignore rien des réseaux de la Résistance dans les Vosges. Il est fusillé le 18 décembre 1943 sur le plateau de la Vierge, à Épinal.
Une rue de Langeais porte son nom depuis 1991.
Environs 52 tirailleurs sénégalais servent dans les maquis du Vercors, qui sont de tous les combats et participent à la libération de Romans-sur-Isère le 22 août 1944, puis du quartier de la Part-Dieu, à Lyon, le 3 septembre 1944.
Et voici l'histoire de Georges Dukson , les membres de forty four reconnaitrons l'article .
Georges Dukson le :" lion du 17ème"
Georges Dukson était un africain âgé de 22 ans en 1944 .
Son père, ancien combattant de la Grande Guerre, est instituteur au Gabon. Georges s'est engagé dans l'Armée française en 1939; nommé sergent, il rejoint la France et participe à la campagne de 1940 .
Il est fait prisonnier et est envoyé en Allemagne .
Il parvient à s’évader en 1943 avec un camarade et rejoint Paris .
Son camarade lui propose un poste de chauffeur-livreur dans son établissement .
Cependant pour plaire à une jeune fille il commet quelques délits et est renvoyé .
L’homme s’installe dans un hôtel du quartier des Batignolles et vie de quelques trafics .
Le 19 août 1944, les F.F.I du 17ème arrondissement s'emparent de la mairie. L'insurrection parisienne a débuté.
Georges Dukson propose immédiatement ses services et ses connaissances d'ancien sergent de l'Armée française.
Blessé au bras par une balle de fusil, il ne peut plus utiliser son revolver ... Il continuera le combat à la grenade .
Sa chemise blanche largement échancrée sur la poitrine, le pantalon retroussé et les pieds nus lui vaudront le surnom de "Lion du 17ème".
C'est vrai qu'il se bat comme un vrai lion dans les rues de Paris.
Georges Duskon aura à son tableau de chasse :
- plusieurs camions récupérés
- de nombreux allemands tués .
Il est nommé adjudant puis sous lieutenant des FFI .
Georges fait un pari avec quelques camarades .
Etre du défilé de la victoire et être photographié .
Il y parviendra .
Le voici filmé dans sa tenue de Lion du 17ème au départ du cortège du général de Gaulle qui démarre, place de l'Etoile, sa descente triomphale des Champs Elysées le 26 août.
Il semble même faire le service d'ordre ...
Il est à quelques mètres du général de Gaulle, des généraux Koenig et Leclerc, d'Alexandre Parodi ou de Georges Bidault... Georges Dukson a réussi son pari fou
Il devient à tel point célèbre qu'on lui demande des autographes....
Profitant du désordre du à la Libération qui règne dans les rues de la Capitale, le Lion du 17ème, qui a gardé son groupe de combattants, s'empare d'un ancien garage allemand, rue de Constantinople, et se met à en revendre tout le stock au marché noir.
Dans un Paris qui manque de tout les affaires sont bonnes.
Le stock épuisé, l'équipe de Georges se lance dans des perquisitions illégales, vols et autres abus de confiance.
Plus tard tient Georges tient "table ouverte" dans un bar de la rue de Chéroy.
Mais les autorités F.F.I sont alertées et décident de mettre un terme aux activités de la "bande".
Georges est arrêté et conduit au Mont Valérien pour y être incarcéré.
Profitant d'un ralentissement sur la route, il tente de s'enfuir mais est stoppé net par une rafale de mitraillette qui lui brise la jambe.
Georges Dukson décèdera pendant l'opération chirurgicale qu'il subit à l'hôpital Marmottan.
Source : http://www.liberation-de-paris.gilles-primout.fr/edukson.htm
Reconstitution : Resistant Africain
Tirailleur Senegalais , Resistant du vercors 1944 :
En rapport avec r les Africains engagés dans la Resistance Française durant la seconde guerre mondiale , voici quelques photos de Reconstitution provenant de la superbe manifestation :" Resistances " à laquelle j'ai participé du 17 au 21 juillet 2009 .
En immersion totale dans le Maquis !
Pour l'occasion , j'ai rendu hommage aux tirailleurs senegalais :" montés" au Vercors .
Ces tirailleurs effectuaient divers travaux pour les Allemands à Lyon jusqu'à ce que 3 camions de maquisards du Vercors ne vienne les libérer .
Ils sont de tous les combats et participent à la libération de Romans-sur-Isère le 22 août 1944, puis du quartier de la Part-Dieu, à Lyon, le 3 septembre 1944.
L'uniforme était le même que celui de 1940 .
J'étais rattaché à la section :" Jacquelin" tout au long de la manifestation.
Une manifestation très émouvante , surtout au moment ou nous avons rencontré Joseph la Picirella en personne à Vassieux en Vercors fondateur du Musée de la Résistance VASSIEUX en VERCORS , Résistant de renom et auteur de nombreux ouvrages sur la Resistance .
La tenue est la même que celle de 1940 excepté le fusil lee enfield britannique parachuté au maquis , la bandoulière et le brassard de la Resistance .
Aux côtés de Joseph la Picirella grand Resistant du Vercors .
Le mannequin portant la chechia représente l'homme quand il était au Maquis .
Inutile de préciser que ce fut un moment fort émouvant .
Son site internet: lapicirella.chez-alice.fr/
Au final une manifestation de qualité avec des participants de qualité et une très bonne ambiance .
Vous pouvez voir d'autres photos ici :
http://lauwill.free.fr/didj/res/photosres/?detectflash=false&
sur le site et le forum de l'association dissidence 44 :
http://dissidence44d2m.forum-actif.net/
www.dissidence44.com/
Le parcours d'un tirailleur : Librement inspiré du parcours de George Duckson le :" Lion" du 17ème :
Tout commence après la débacle de 1940 , George est prisonnier dans un stalag...
Puis un jour , il se lance dans une escapade et parvient à s'évader , la prudence est de mise les troupes allemandes ne sont pas très loins...
Par prudence il se débarrasse de sa chéchia qui pourrait le trahir..
Les mois passent...notre ancien tirailleur a rejoint Paris et effectue divers travaux avant de prendre part aux combats de la libération .
Le voici posant fièrement avec son brassard FFI :
Les combats entre partisans et troupes allemandes font rage en cette mi août 1944...
Notre Tirailleur prend activement part aux combats , dans le 17ème arrondissement ce qui lui vaudra bientôt d'être nommé le :" Lion du 17ème" , a son actif plusieurs allemands tués et armes récupérées . Il s'est d'ailleurs muni d'une cartouchière allemande .
Mais les troupes américaines de la 4ème division et françaises de la deuxième division blindée du Général Leclerc ne sont plus très loin de la capitale...
Ce soldat du régiment de marche du Tchad de la 2ème division blindée du général Leclerc fouillant un appartement essuie des tirs de tireurs isolés .
Paris brisé..Paris martyrisé..mais Paris libéré !
Notre tiraillleur pose fièrement pour un photographe américain :
L'heure est à la fête et il ne manque pas une occasion de fêter la libération , il n'a pas résisté à l'envie d'être immortaliser dans une posture guerrière avec une mitraillete américaine thompson 1928 et un casque américain M1 emprunté à officier de la deuxième division blindée française .
Le vrai george duckson :
Re: [WWII] Les Africains dans la Résistance.
Très beau thème, j'ai envie de dire, carrément inexploité !
Cdo Cobra- Messages : 11532
Date d'inscription : 13/12/2011
Age : 31
Localisation : Toulouse
Re: [WWII] Les Africains dans la Résistance.
Oui superbe je me suis dit la même chose Pablo
jeff L'éclair- Messages : 3560
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 48
Localisation : Montauban
Re: [WWII] Les Africains dans la Résistance.
Trés beau sujet trés complet et tout ... Comme je les aime
Merci
Merci
Easy82- Oie Sauvage
- Messages : 2813
Date d'inscription : 04/02/2012
Age : 26
Localisation : Castelsarrasin (82)
Re: [WWII] Les Africains dans la Résistance.
Joli sujet, perso je savais meme pas que des Africains avaient été dans la resistance
Private Kilroy- Oie Sauvage
- Messages : 520
Date d'inscription : 18/12/2011
Age : 30
Localisation : Viry chatillon / Paris 11eme / Etampes
Re: [WWII] Les Africains dans la Résistance.
Private Kilroy a écrit:Joli sujet, perso je savais meme pas que des Africains avaient été dans la resistance
Il y a eu de toutes les nationalités dans les maquis
Re: [WWII] Les Africains dans la Résistance.
Le Maquis de l'Oisans
Les soldats coloniaux indochinois venus sont inconnus aux yeux de grand nombre de personne . Environ une centaine de ces soldats coloniaux forment en 1944 le maquis de l'Oisans et participent à la libération de l'Isère . Dès la déclaration de guerre , des soldats indochinois stationnent à Pamiers et Carcassonne . 9 000 les rejoignent entre septembre 1939 et mars 1940 . Nombreux sont les indochinois fait prisonniers pendant la débacle . Une estimation des archives françaises élève le nombre de prisonniers indochinois a 2 300 hommes environs en 1941 . A partir de 1942, une partie des militaires asiatiques bénéficie d’un encadrement français et les éléments coloniaux sont regroupés en des Groupements militaires d’indigènes coloniaux rapatriables (GMICR). Début 1944, le GMICR n°1 compte dans ses rangs la 14 èmeCie indochinoise basée à Rioupéroux (Isère). Les Annamites participent déjà au ravitaillement des maquis locaux. Le 4 Juillet 1944 l'unité rejoint le maquis soit un effectif de 137 militaires la 13ème compagnie Indochinoise elle aussi dans la region la rejoint . Les soldats coloniaux retrouvent leurs fonctions d’antan, sapeurs, conducteurs, fantassins, mitrailleurs, .... Dès le 12 juillet, ils repoussent un assaut allemand.
Un tirailleur , :" Le Song" est tué au combat .
le 9 août, ils interceptent un véhicule allemand et abattent ses occupants. La répression allemande est féroce et les indochinois sont obligés de se replier dans le massif de Belledonne non sans laisser sur le terrain le sergent-chef Han. La fuite est périlleuse. Les lignes allemandes doivent être franchies et la troupe passe des cols à plus de 3000 mètres d’altitude. Le 13 août, les mitrailleurs, pourtant équipés d’un matériel réduit et vétuste, repoussent des éléments bavarois au col du Sabot (altitude : 2167 mètres) et sur le plateau des Grandes Rousses. A la suite du débarquement de Provence , la Résistance mène une lutte acharnée pour la libération de Grenoble .
Les pertes sont particulièrement sensibles dans le couloir de la Basse Romanche et dans l’attaque de Vizille : sergent Nguyn Ba, tirailleurs Thu Tran, Lo Van Lot, Nguyen Chieu, Nguyen Lam, Nguyen Tran Huong, Pham Mao, Nguyen Tran Coc, ...
Grenoble est libérée le 22 Août 1944 .
Les forces de la Résistance se réorganisent et les Indochinois forment le 1erBataillon d’Infanterie coloniale FFI de l’Oisans, commandé par le capitaine Grand, et le 1erGroupe d’artillerie coloniale FFI de l’Oisans, commandé par le capitaine Lanvin. Les combats se poursuivent jusqu’en Maurienne. La seule trace qui subsiste aujourd’hui de l’action de ces soldats indochinois dans la Résistance est le monument érigé dans l’Oisans. Près de 180 résistants français ou coloniaux sont tombés dans cette région pour la libération de la France. Parmi eux, 11 soldats indochinois.[/align]
Source : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/action ... html#so_14
Les soldats coloniaux indochinois venus sont inconnus aux yeux de grand nombre de personne . Environ une centaine de ces soldats coloniaux forment en 1944 le maquis de l'Oisans et participent à la libération de l'Isère . Dès la déclaration de guerre , des soldats indochinois stationnent à Pamiers et Carcassonne . 9 000 les rejoignent entre septembre 1939 et mars 1940 . Nombreux sont les indochinois fait prisonniers pendant la débacle . Une estimation des archives françaises élève le nombre de prisonniers indochinois a 2 300 hommes environs en 1941 . A partir de 1942, une partie des militaires asiatiques bénéficie d’un encadrement français et les éléments coloniaux sont regroupés en des Groupements militaires d’indigènes coloniaux rapatriables (GMICR). Début 1944, le GMICR n°1 compte dans ses rangs la 14 èmeCie indochinoise basée à Rioupéroux (Isère). Les Annamites participent déjà au ravitaillement des maquis locaux. Le 4 Juillet 1944 l'unité rejoint le maquis soit un effectif de 137 militaires la 13ème compagnie Indochinoise elle aussi dans la region la rejoint . Les soldats coloniaux retrouvent leurs fonctions d’antan, sapeurs, conducteurs, fantassins, mitrailleurs, .... Dès le 12 juillet, ils repoussent un assaut allemand.
Un tirailleur , :" Le Song" est tué au combat .
le 9 août, ils interceptent un véhicule allemand et abattent ses occupants. La répression allemande est féroce et les indochinois sont obligés de se replier dans le massif de Belledonne non sans laisser sur le terrain le sergent-chef Han. La fuite est périlleuse. Les lignes allemandes doivent être franchies et la troupe passe des cols à plus de 3000 mètres d’altitude. Le 13 août, les mitrailleurs, pourtant équipés d’un matériel réduit et vétuste, repoussent des éléments bavarois au col du Sabot (altitude : 2167 mètres) et sur le plateau des Grandes Rousses. A la suite du débarquement de Provence , la Résistance mène une lutte acharnée pour la libération de Grenoble .
Les pertes sont particulièrement sensibles dans le couloir de la Basse Romanche et dans l’attaque de Vizille : sergent Nguyn Ba, tirailleurs Thu Tran, Lo Van Lot, Nguyen Chieu, Nguyen Lam, Nguyen Tran Huong, Pham Mao, Nguyen Tran Coc, ...
Grenoble est libérée le 22 Août 1944 .
Les forces de la Résistance se réorganisent et les Indochinois forment le 1erBataillon d’Infanterie coloniale FFI de l’Oisans, commandé par le capitaine Grand, et le 1erGroupe d’artillerie coloniale FFI de l’Oisans, commandé par le capitaine Lanvin. Les combats se poursuivent jusqu’en Maurienne. La seule trace qui subsiste aujourd’hui de l’action de ces soldats indochinois dans la Résistance est le monument érigé dans l’Oisans. Près de 180 résistants français ou coloniaux sont tombés dans cette région pour la libération de la France. Parmi eux, 11 soldats indochinois.[/align]
Source : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/action ... html#so_14
Re: [WWII] Les Africains dans la Résistance.
Merci pour cette hiostoire
Easy82- Oie Sauvage
- Messages : 2813
Date d'inscription : 04/02/2012
Age : 26
Localisation : Castelsarrasin (82)
Re: [WWII] Les Africains dans la Résistance.
Sur ce cliché notre tirailleur n'a pas resisté de se faire immortaliser dans une apparance très guerrière , cartouchières françaises et allemandes , pantalon et brodequins britanniques parachutés et sten .
Easy82- Oie Sauvage
- Messages : 2813
Date d'inscription : 04/02/2012
Age : 26
Localisation : Castelsarrasin (82)
Re: [WWII] Les Africains dans la Résistance.
Très beau sujet Maf',
c'est une très belle chose qu'il y ait quelqu'un pour représenter tous ces africains courageux qui sont venus se battre et mourrir pour la France, et dont on parle si peu..
je connaissais vaguement les tirailleurs sénégalais, donc tes infos sont vraiment intéressantes et enrichissantes!
à bientôt sur le terrain
c'est une très belle chose qu'il y ait quelqu'un pour représenter tous ces africains courageux qui sont venus se battre et mourrir pour la France, et dont on parle si peu..
je connaissais vaguement les tirailleurs sénégalais, donc tes infos sont vraiment intéressantes et enrichissantes!
à bientôt sur le terrain
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